neigen

neigen

Nicolas Souchal - trompette, bugle

Michael Nick - violon, violon basse électro-acoustique
Daunik Lazro - saxophones ténor & baryton
Jean-Luc Cappozzo - trompette, bugle, objet 

 

prise de son, mix, mastering - Céline Grangey

Cover photo by Rafał Długosz

 

coproduction Musique en Friche & Ayler Records.

https://ayler-records.bandcamp.com/album/neigen

 

neigen , du verbe allemand : tendre vers.
En tant qu’improvisateurs nous aspirons a l’imprévisible, dans une relation de confiance réciproque. Chacun, arc-boute sur l’instant, est habité par la mémoire d’innombrables musiques jouées, entendues, rêvées. Et déterminé par la pratique instrumentale, l’expérience acquise, ainsi que par un instinct et une pensée propres. Cette tension implique de savoir déjouer certains écueils et chausse-trapes déjà repérés, d’éviter de refaire le déjà-dit. Les trouvailles, comme pépite à l’orpailleur, adviennent par surprise, par chance, car l’invention ne se décrète pas. D’où : rester attentif à ces précieuses épiphanies.
Tendre vers ces moments suspendus ou l’on s’abandonne à cette magie qui nous traverse, dont nous devenons les récepteurs, les corps conducteurs. Cultiver l’appétence pour ces plateaux d’intensité ou l’on expérimente, parfois de manière fugitive, une connexion intuitive entre musiciens relies par un fil d’ordre télépathique.

 

 

Revue de presse

 

« Comme cela arrive souvent dans l’impro libre, quand le « courant passe » et que les énergies se cristallisent en formes inédites, c’est dans un entrelacs de vieilles histoires d’amitiés que cette musique puise sa fraîcheur, son élan créatif et la diversité de ses esthétiques. […]

des (en)jeux de mémoires et de sensations plus ou moins subliminales qui donnent de la profondeur à cette esthétique de la mise en présence. […]

Un modèle d’équilibre entre épiphanie et réminiscence qui fait toute la beauté du geste improvisé. »

Stéphane Ollivier, Jazz Mag

 

« Les improvisateurs cheminent de proposition en perception, d'écoute en expression, et nous avec eux, pas à pas. Petits pas ? Grands pas ? C'est selon l'instant, et surtout selon notre faculté à écouter au-delà d'entendre, à imaginer plutôt que subir. Comme le livre s'écrit dans le cheminement du lecteur, la musique improvisée s'invente encore dans l'oreille qui la reçoit. Une expérience pour ceux qui jouent, partagée, ou transformée en une autre expérience pour ceux qui l'écoutent. Il suffit pour cela de s'immerger. D'écouter. D'écouter vraiment. »

Xavier Prevost, Les dernières nouvelles du jazz

 

« Revirement d’une mélodie, émergeant ici à la faveur d’un chaos minimaliste qui ne semblait pouvoir en accueillir aucune (« Apnée d’Aphnée »), sauvagerie des lents silences qui étouffent l’écoute en vue d’une libération promise et honorée, sauvagerie gutturale enfin des imprécations de musiciens qui savent en disposer avec parcimonie et éclat. »

Pierre Tenne, Jazznews

 

« La musique est d'une douce insolence qui brave les impossibles en prenant son temps de rêve et de chair, son temps véritable. »

Jean Rochard, Nato

 

« On retrouve ce meta-instrument fait de la convergence des timbres des quatre amis sur Narcisse Watered. Une émergence lente aux strates multiples, aux couleurs indécises, à la sensibilité épurée, distillée. »

Guy Sitruk, Jazz à Paris